- Nekfeu Takotsubo 歌词
- Nekfeu
- J'ai appris l'clash dans la rue, des piques, j'en ai décoché des centaines
Et quand on descendait en équipe, on décrochait des antennes C'était la merde chez moi, ça va pas fort mais rien qu'on flambe J'me vengeais dehors avec mes frères qui cherchaient le même réconfort Dans l'équipe bigarrée qu'on forme, pas les mêmes backgrounds Donc les plus doux jouaient les durs devant les murs, On n'aime pas craindre Parti d'chez mes darons, j'avais plus qu'deux valises presque vides J'dévalise les shops, désormais, j'suis seul, faut qu'j'reste vif J'dormais dans des escaliers ou chez mes khos, mais ça m'gêne Et, dans mes sons, j'jouais des rôles, J'parlais d'euros et d'sapes chères C'est trop simple d'être compliqué, c'est compliqué d'être simple On s'est fait soulever par tout un tieks, on était p't-être cinq Devant les autres, on grossira les chiffres et les exploits de chacun On transformera les gifles en ogives, histoire de choquer Fasciné par les vrais G's, kilos d'**** dans la Jeep Et puis au cimetière des rêves, gisent nos espoirs de chacals Plus d'espace dans mémoire vive, des histoires sur des sparadraps Une espèce d'ennui morbide qui fait qu'au fond t'espères un drame Et puis l'envie disparaîtra à l'âge du premier disparu Quand j'ai compris qu'j'étais un lâche de ceux qui romantisent la rue Un micro dans un mal est pris, un malappris nous l'a sorti Mon frère m'a dit : "Té-ma les prix", pas un centime mais on l'a pris Au moins, on aura tenté, ça y est, voilà l'avenir Essayer d'prouver qu't'es un vrai, le devenir en arrêtant d'essayer Ouais Plus tard, j'remercierai les traîtres de mettre en lumière ceux qui sont vrais Qui aurait pu prévoir qu'le rap me sauv'rait ? Faut qu'j'sois là pour mes cas sociaux, tout ça me tracasse aussi J'suis plus ce mec insouciant, j'ai pas connu qu'un suicide Une ambulance passe et sur la prod', les sirènes sont accordées Elles veulent savoir si j'me souviens encore d'elles Le sang gèle, toujours le même cauchemar La vérité blesse, et y'a qu'aux gens qu'j'aime que j'mens Je sens qu'j'gêne, ils ont la haine que j'monte La vérité blesse et y'a qu'aux gens qu'j'aime que j'mens J'tisse ma haine et, le jour où les muguets se vendent en brins Ému, face à la mer, j'ai humé ce vent d'embrun Le rap, c'est l'art du cri, le goût du zèle des règles enfreintes Mais l'homme à qui t'empruntes laissera les siennes sur l'arme du crime Alors j'refuse les offrandes, l'esprit traversera le ciel Quand les souffrances seront sans frein, l'un de nous renversera les chefs Avec un rire couleur safran, aucun d'ces connards n's'affrontent C'est les soldats qu'on laisse au front et c'est pas eux qui les sauveront Au fond, c'est vrai, jusqu'à Sevran, à peine sevrés, on a la tête chaude À part la miff', j'suis comme le destin, j'tiens à peu d'choses J'ai trop bougé pour m'approprier un tieks J'ai joué un rôle devant les hyènes avec ma propre idée en tête J'étais mort de peur à chaque fois que j'ai dû casser un tête Les vautours patientaient comme si j'passais un test Et dans un sale plan, signal d'alerte sur l'moniteur Ça peut t'coûter cher d'y tremper, comme à la piscine Molitor T'as beau me dire que tu maîtrises mais t'es quand même alcoolique Ça me rend triste, même quand tu m'souris d'un air mélancolique Seine Zoo, les jeunes fennecs, les lionceaux, les éléphanteaux J'ai pris de l'âge mais j'crains toujours ma daronne et les fantômes Faut qu'j'sois là pour mes cas sociaux, tout ça me tracasse aussi J'suis plus ce mec insouciant, j'ai pas connu qu'un suicide Une ambulance passe et sur la prod', les sirènes sont accordées Elles veulent savoir si j'me souviens encore d'elles Le sang gèle, toujours le même cauchemar La vérité blesse, et y'a qu'aux gens qu'j'aime que j'mens Je sens qu'j'gêne, ils ont la haine que j'monte La vérité blesse et y'a qu'aux gens qu'j'aime que j'mens La première relation t'a fait souffrir donc t'esquinteras la dernière Mais, la rre-gue, c'est comme une escalade aux règles infernales Et ça réglait ses comptes à coups d'extincteur à l'internat Quand s'arrêtent les secondes d'une nuit sans fin que plus rien n'alternera Jamais seuls, alors mes scards-la pleurent à l'intervalle La peur à l'intérieur, on la tue mais on l'enterre mal Cher monsieur, on s'construit sur des bases déséquilibrées En amour, j'nique tout, obligé d'dévaster ce qui m'effraie Te laisse pas manquer d'respect quand un mec te drague, miss Si j'étais bien dans ma tête, j'aurais pas fait l'choix d'être artiste Vends-leur ton putain d'rap lisse et le contrat glisse Wesh, j'vois plus tes potes sur la tracklist Vu comment tu suces, ça m'étonnerait qu'on t'shoote Indépendants comme PNL, on veut être les premiers comme Jul Dans l'rap, c'est notre souffrance qu'on t'sème comme des indices C'est comme une putain d'revanche quand j'saigne les maisons d'disque Attends, vas-y, il veut quoi la-ui'c, là ? Il croit j'vais répondre ou quoi ? "Euh Ken, c'est Galvin, Galvin Lasagne de chez *bip* Musique On aimerait bien t'parler parce qu'on... on développe donc la branche musique urbaine de... euh, de notre boîte donc euh, et euh premièrement pour t'féliciter pour cette belle réussite que t'as..." Allez, arrache ta gueule
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