- LOr du Commun Sous les pavés 歌詞
- LOr du Commun
- On traverse une longue mer en bateau
Vogue entre la naissance et la mort Les éclairs qu'on voit descendre Annoncent que Thor a fait trembler son marteau Chaque jour est un espoir d'apercevoir les terres On souffle dans les voiles comme si ça nous avançait plus vite Partis loin du foyer, faut pas décevoir nos pères Puisse ma bonne étoile me garder à l'écart des fusils Marin qui communique tout seul Les constellations comme unique boussole Demain, quelqu'un racontera mes conquêtes À ceux qui sont restés aux pieds de la course Naviguer sans en mesurer les risques Une lame aiguisée pour se donner justice Même si la nature et le temps nous brusquent On sera mieux de l'autre côté du Styx Le ciel bleu me déstresse, la tempête a brisé les feux de détresse Je vais là où l'eau coupe le soleil en deux Tous les hommes ont l'aventure qui sommeille en eux Tous les jours les yeux fixés en l'air Au plafond, j'observe danser les vagues Sous mes pieds, des coraux séculaires Des bas-fonds, j'aimerais monter en surface J'envie presque mes bulles d'air, elles qui montent sans cesse Guidées par la poussée d'Archimède J'envie presque mes bulles d'air J'pense plus qu'à ça depuis que j'ai vu le ciel J'ai bu la tasse, j'ai vomi tout le sel Passer sa vie sur la côte sans jamais n'avoir pris le large Passer la nuit sur les eaux, sentir la brise sur sa peau, ah Passez-moi vite un bateau ou j'irai là-bas à la nage Quitte à m'en briser les os sur les récifs quand viendra le premier orage J'ai choisi de briser l'étau J'ai choisi le cap, j'en avais le pouvoir Un manteau en moins dans le couloir Un mouton en moins dans l'enclos Le menton posé sur les paumes J'observe les terres s'éloigner sans m'émouvoir (bye bye) Face à Newton, faut toujours se battre pour se mouvoir Eh, je sors de ma case pour goûter l'herbe, Tant qu'on est debout, les jours comptent On aimerait souvent gagner la course On noie ses rêves dans une bouteille de bourbon Mes souvenirs ont coulé, je navigue en eaux troubles Autour de moi, que des vautours, j'ai laissé mes amis sur le goudron On a fait nos au revoir en attendant les beaux jours On essaie de se donner sens en guettant les réponses dans le ciel mais Qu'importe la taille de nos connaissances On avance, on est peu de choses sans les siens En prenant la route on garde l'essentiel Des souvenirs, un jerrycan d'essence Et puis, on verra bien, j'espère juste qu'il fera beau J'ai senti le sable sur ma figure Comme si la plage flottait dans le vent Ce n'est rien si le bateau se fissure Plutôt mourir dans l'eau que dans le sang Un peu d'eau, c'est l'océan Du sable dans les souliers, c'est le désert Une femme dans mes draps souillés Le dessert, j'ai gardé mon cœur d'adolescent
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